Caractérisation des cellules mésenchymateuses non manipulées : application au contrôle de qualité des greffons médullaires
Auteur / Autrice : | Nathalie Boiret-Dupré |
Direction : | Marc Gabriel Berger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé. Hématologie biologique |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les cellules mésenchymateuses (CM) ouvrent de séduisantes perspectives pour de nouvelles applications en thérapie cellulaire. Leur rareté dans la moelle osseuse implique une sélection par adhérence et une expansion in vitro systématique. Celle-ci s'accompagne d'une homogénéisation de leurs caractéristiques biologiques laissant supposer que les CM amplifiées ne sont peut-être pas identiques aux CM natives. Notre travail montre l'enrichissement des hématons en progéniteurs hématopoïétiques et mésenchymateux. Tous les CFU-F sont inclus dans la population des cellules adhérentes CD45-CD14-/GlyA-, ce qui conforte la négativité de l'antigène CD45 sur les CM. En fait, les 2 sous populations : CD45-CD14-/CD73+ et CD45-CD14-/CD49a+, isolées de moelle fraîche, contiennent l'une et l'autre l'ensemble des progéniteurs mésenchymateux. Quelques différences apparaissent entre CM natives et expandues suggérant une modification in vitro de l'expression de certains antigènes. L'ensemble de ces résultats nous conduit à proposer un phénotypage CD45-CD14-/CD73+ et un test fonctionnel CFU-F pour le Contrôle de Qualité des cellules mésenchymateuses utilisées en thérapie cellulaire, notamment en orthopédie et dans les allogreffes. La fréquence des progéniteurs mésenchymateux est plus élevée dans les hématons retenus dans les filtres de greffons médullaires et le tissu spongieux de tête férorale que dans les greffons filtrés, mais leurs capacités de prolifération sont superposables. La récupération des hématons pour une utilisation thérapeutique paraît donc intéressante. L'étude de la cinétique de prolifération des CFU-F natifs suggère une altération rapide des capacités de prolifération dès la culture primaire, ce qui nécessite la définition de nouvelles conditions de culture capables de préserver les propriétés des progéniteurs natifs.