Etude de la variabilité spatiale et temporelle de la respiration de sols forestiers hydromorphes à ennoyage temporaire
Auteur / Autrice : | Gaëlle Vincent |
Direction : | Daniel Epron, Pierre-Marie Badot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des sciences et techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La respiration du sol (Rs) est un flux d'importance majeure dans le cycle du carbone. L'objectif de ce travail était de caractériser les variations spatiales et temporelles de Rs dans des sols forestiers marqués par des engorgements temporaires de durée et de profondeur variables. Le protocole de mesure de Rs et des variables associées a été testé afin de valider les mesures et de favoriser des comparaisons inter-sites. Ensuite, nous avons mesuré la respiration, la température et la teneur en eau du sol ainsi que différents de scripteurs du sol et de la végétation. Ce travail confirme une variabilité spatiale forte et surtout en interaction avec la variabilité temporelle de Rs. En juillet 2003, Rs est lié au pH du sol, à la biomasse microbienne et à delta-pH. Nos données ont permis aussi de paramétrer un modèle de variation temporelle de Rs (équation exponentielle de la température et log-normale de la teneur en eau) et d'ajuster deux paramètres synthétiques: la teneur en eau du sol optimale pour la respiration (W so), et la respiration à 10°C et à teneur en eau optimale (Rs10). Wso est corrélée à la densité apparente du sol et à la masse de litières au sol. Rs10 est un bon estimateur de la respiration du sol annuelle, corrélé à l'activité microbienne du sol et à la surface terrière. Ceci offre des perspectives intéressantes pour spatialiser les mesures de respiration à l'échelle d'un massif forestier. L'ensemble de ces résultats indique que les variations saisonnières sont expliquées par la température et la teneur en eau du sol, et que les variations spatiales peuvent être corrélées à des facteurs liés au sol et à la végétation à l'échelle de la station forestière.