Etude de la précipitation, de la microstructure et de leurs influences sur le taux et la stabilité de l'austénite résiduelle dans des aciers TRIP
Auteur / Autrice : | Abdelkhalek Kammouni |
Direction : | Ahmed Charaï |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des matériaux |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les aciers TRIP (TRansformation Induced Plasticity) of&ent des propriétés très intéressantes qui les rendent idéals pour l'emboutissage des tôles minces destinées à l'industrie automobile. Sous déformation, l'austenite résiduelle (fraction volumique - 5 à 15 % ) se transforme en martensite, donnant ainsi une ductilité remarquable et, en final, un acier plus dur. Néanmoins, pour certaines applications, ii est souhaitable d'augmenter encore la dureté de ces aciers en rajoutant un ou plusieurs éléments dispersoides, comme le titane, qui durcit îa matrice molle (ferrite) par une précipitation fine. L'objectif de ce travail de thèse est de mieux comprendre l'effet de la précipitation (consommation du carbone) et de la microstructure (répartition du carbone) sur le taux et la stabilité de l'austenite résiduelle dans cinq aciers TRIP différents. Les outils principaux sont la microscopie électronique en transmission et à balayage et leurs techniques associées. Pour la préparation des échantillons MET, le « Focused Ion Beam » (FIB) s'est avéré être la technique la plus adaptée pour une localisation précise de l'austenite résiduelle. Nous avons montré que même si la précipitation à base de titane a participé d'une manière considérable à l'augmentation des résistances mécaniques, elle n'a pas d'effet direct sur le taux et la stabilité de l'austenite résiduelle. En effet, la stabilité de cette dernière est étroitement liée à la nature des phases formées lors de l'entrée dans le domaine bainitique. Enfin, une corrélation microstructure/propriétés a montré que la réponse mécanique de l'austenite résiduelle est le facteur déterminant de la limite d'élasticité et donc de l'aptitude à l'emboutissage. Effectivement, pour une précipitation identique et une morphologie bainitique et microstructurale équivalente, mais une austénite résiduelle à deux taux de carbone différents, la limite d'élasticité peut varier de plusieurs centaines de MPa.