Thèse soutenue

Etude in vivo de la fonction biologique du gène Necdin murin dans le système nerveux

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Auteur / Autrice : David Andrieu
Direction : Françoise Muscatelli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université d'Aix-Marseille II. Faculté des sciences (1969-2011)

Résumé

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Le facteur Necdin (Neurally differentiated Embryonal Carcinoma-Derived proteIN), membre de la famille des gènes MAGE (Melanoma Antigen Gene Expression), a été initialement décrit comme un régulateur du cycle cellulaire in vitro. Chez l’homme, NECDIN est impliqué dans l’étiologie du syndrome de Prader-willi (SPW), une maladie neurogénétique rare. Afin de mieux comprendre la fonction biologique de Necdin et son rôle dans la pathophysiologie du SPW, mon principal objectif durant ma thèse a été d’identifier les défauts cellulaires et moléculaires chez la souris déficiente pour le gène Necdin. Au cours de ma thèse, J’ai : (1) caractérisé le profil d'expression de Necdin au cours du développement du système nerveux murin, avec en particulier l'étude de la relation entre l’expression de Necdin et la différenciation neuronale. (2) étudié les défauts histologiques neurodéveloppementaux des souris déficientes pour Necdin, en relation avec la symptomatologie du SPW, en particulier au niveau des populations neuronales sensorielles et motrices en terme d’apoptose, de prolifération et de différenciation. En collaboration avec l’Institut de la clinique de la souris, les comportements sensori-moteurs ont été spécifiquement évalués chez le mutant Necdin. (3) effectué un travail collaboratif avec le laboratoire de Olivier de Backer, sur l’analyse de la souris déficiente pour Maged1, un autre membre de la famille MAGE. L’ensemble de ce travail de thèse a permis de proposer un rôle anti-apoptotique pour Necdin au cours du développement du système nerveux central murin. Dans une vision plus large, il s’agit d’un travail pionnier sur l’étude in vivo des gènes MAGE, dont la fonction, même prédite, restait jusque là énigmatique.