Le philhellénisme de l'empereur Hadrien : aspects politiques, culturels et idéologiques
Auteur / Autrice : | Elsa Perez |
Direction : | Pierre Gros |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Préhistoire, archéologie, civilisations de l'Antiquité et du Moyen-Âge |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université d'Aix Marseille. Pôle Humanités, sciences humaines et sociales - Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De l'étude des textes antiques à celle d'Athènes, ce travail propose une réflexion sur le philhellénisme d'Hadrien et sur les relations entre hellénisme et pouvoir à l'apogée de l'Empire romain. Hadrien (117-138) a une réputation de philhellène. Les sources antiques le présentent comme un homme passionné d'études grecques et entouré d'intellectuels. Mais son phihellénisme dépassait la sphère privée. Hadrien s'employa à stabiliser et à unifier l'empire, et il s'appuya sur l'hellénisme pour réaliser ce dessein. L'image qu'il donna de lui-même fut aussi hellénisée, reflétant et soutenant les nouvelles orientations du pouvoir. Athènes était pour les Romains le coeur de l'hellénisme. Hadrien mena dans cette cité une activité remarquable : il y fit des réformes, y construisit des monuments et y centra un nouveau koinon, le Panhellénion. Athènes devint le pôle rassembleur des cités grecques, la référence commune de tous les Hellènes de l'empire et un appui idéologique du principat hadrianéen.