Auteur / Autrice : | Edith Marois |
Direction : | Jean-Jacques Tatin-Gourier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres modernes |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Tours |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les articles de presse et les romans du XIXème siècle accordent une place à la danse comme manifestation d'une sociabilité, révélatrice d'un imaginaire social et individuel. Le bal s'épanouit dans un cadre champêtre ou mondain qui devient le lieu de tous les possibles où les signes de communication non verbale font partie d'un rituel parfaitement lisible pour l'ensemble de la société, provinciale ou parisienne. La presse d'Indre et Loire renseigne sur les circonstances et lieux des bals ; l'analyse des discours officiels des articles de presse et des comptes-rendus des maires montre qu'au-delà d'un discours identitaire homogène, les modalités festives des élites bourgeoises diffèrent de celles du peuple. Les archives policière et judiciaire informent des dysfonctionnements liés à la danse et font apparaître toute l'ambiguïté du bal : moment de liesse populaire mais aussi lieu de débordements éventuels. L'étude de la mise en écriture de la danse dans les textes littéraires révèle un imaginaire du bal en tant qu'espace de séduction, lieu de conquête et de mise en place des stratégies visant à acquérir un statut social et permet de saisir plus généralement un imaginaire collectif de la danse au 19è.