Auteur / Autrice : | Bénédicte Puissant |
Direction : | Antoine Blancher |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Chez l'homme et les primates, les facteurs génétiques de l'hôte influencent fortement la sévérité de l'immunodéficience provoquée par les lentivirus VIH humains ou SIV simiens. Notre étude du polymorphisme des gènes de chémokines et de leurs récepteurs chez l'homme révèle que ces gènes n'influencent peu ou pas l'évolution de la maladie traitée. Ces gènes sont polymorphes dans les huit espèces de primates que nous avons étudiées. En dehors des gènes de chémokines et de leurs récepteurs, nous avons étudié, chez l'homme, l'impact du polymorphisme des glycosyltranférases de groupes sanguins et découvert que la fréquence des sujets Lewis positifs était abaissée chez les patients VIH+ par rapport aux témoins, suggérant un rôle protecteur des antigènes Lewis vis-à-vis de l'infection par le VIH. Enfin, la comparaison de la modulation de la transcription génique entre les lymphoblastes CD4+ d'homme et de chimpanzé soumis à l'infection par le VIH-1 nous a permis d'identifier des gènes candidats susceptibles d'être impliqués dans la résistance du chimpanzé à la progression vers l'immunodéficience induite par les VIH.