Tradition et nouvelles technologies en arts
Auteur / Autrice : | Mansour Hessami Kermani |
Direction : | Jean-François Robic |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université Marc Bloch (Strasbourg ; 1971-2008). UFR des Arts |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La tradition, malgré l'opinion générale, est une notion moderne car elle se renouvelle à chaque instant avec toute la signification d'un critère général de la distinction temporelle. A partir du moment où une nouvelle pratique s'installe avec l'avancée technique, la pratique précédente devient ancienne et par la suite elle est traditionnelle. A la vitesse actuelle de la techno-science cette transformation de nouvel en ancien est incroyable. Pourtant, l'œuvre d'art n'est jamais nouvelle car elle pourrait se modifier par les moyens techniques interactifs. La nouveauté en matière plastique, numérique et en tout cas technique, pourrait devenir à chaque instant ancienne. De même, les symboles véhiculés par les technologies ne durent que peu de temps. Cette situation témoigne en tous cas, d'une rupture importante avec les pratiques antérieures. Pourtant, les catégories traditionnelles existent même pour avoir accès aux œuvres et d'un autre point de vue l'intervention technologique pour enregistrer des œuvres se fait de la même manière. Sans doute, le changement réside-t-il dans la notion traditionnelle de l'œuvre d'art et les lieux de diffusion de l'œuvre, liée à des réussites techno-scientifiques. Ainsi, on peut imaginer la machine comme une forme commune parmi tous les moyens à la portée de l'artiste. Cependant, s'il est vrai que la technologie brise la tradition, elle s'y rattache par ailleurs. L'art de l'Iran est brièvement abordé dans cette thèse comme un cas du traditionalisme moderne.