Inactivation de l'α(1. 3)-fucosyltransférase et de la β(1. 2)-xylotransférase, en vue de la production de protéines recombinantes d'intérêt thérapeutique chez la luzerne
Auteur / Autrice : | Christophe Sourrouille |
Direction : | Véronique Gomord |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Ces travaux développent la stratégie de PTGS dans l'optique d'inhiber les activités de l'α(1. 3)-fucosyltransférase et de la β(1. 2)-xylotransférase chez Medicago sativa. Dans cette perspective, nous avons cloné et caractérisé les ADNc codant ces deux glycosyltransférases. Pour induire chez M. Sativa le PTGS, nous avons transformé des plantes avec des constructions sens, antisens et intron-hairpin ARN (ihpARN) ciblant soit les α(1. 3)-FucT, soit la β(1. 2)-XylT. Nous avons sélectionné un transformant qui présente une forte diminution du niveau de l'α(1. 3)-fucosylation de ses glycoprotéines et deux plantes présentant une diminution de la β(1. 2)-xylosylation. Chez ces plantes, nous avons montré une forte diminution des transcrits correspondant aux glycotransférases ciblées. Enfin, nous avons démontré que les constructions '' inhibitrices '' réalisées à partir de l'ADNc de la β(1. 2)-XylT de M. Sativa, sont capables d'induire le PTGS dans un système hétérologue : les cellules de tabac BY-2.