Les orfèvres de Haute-Bretagne et leur production d'orfèvrerie civile domestique aux XVIIe et XVIIIe siècles
Auteur / Autrice : | Sophie Vergne |
Direction : | Kseniâ Mihajlovna Muratova |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Mots clés
Résumé
Les orfèvres des villes et communautés de Haute-Bretagne que sont Rennes, Saint-Malo, Vitré, Fougères, Dinan, Saint-Brieuc, Dol et Lamballe exécutent, en argent, aux XVIIe et XVIIIe siècles, des objets domestiques. Les orfèvres sont soumis à des règlements rigoureux et les œuvres fabriquées, contrôlées à différents stades de leur réalisation, sont marquées de poinçons. Le corpus se constitue principalement d'objets liés à la table, à la toilette et à l'éclairage. Cette orfèvrerie est surtout l'apanage des couches fortunées ou aisées de la société. Plusieurs motivations sont à l'origine de la commande et de l'achat de ces objets personnalisés par la gravure de marques d'appartenance (armoiries, inscriptions) : la mise en valeur de son aisance à travers la possession, l'utilisation et l'ostentation de cette orfèvrerie et la constitution d'une réserve de métal en cas de revers de fortune. Attribuées et datées grâce aux poinçons, les œuvres conservées se situent entre 1670 et 1788.