Fluorescence induite par rayonnement solaire concentré : application à la mesure de températures et à la détermination de coefficients de desexcitation collisionnelle de la molécule YO
Auteur / Autrice : | Ludovic Cassan |
Direction : | Bernard Granier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie environnement (Perpignan) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La connaissance de la température de la phase gaz au voisinage du front chaud existant lors de l'utilisation de fours solaires à concentration peut s'avérer importante pour la maîtrise des procédés faisant appel à ces technologies. Pour accéder à ce paramètre nous avons utilisé un phénomène inhérent à ces installations: la fluorescence induite par absorption d'une fraction du rayonnement solaire incident servant à chauffer l'échantillon. Cette thèse présente l'étude de la fluorescence de la molécule diatomique YO générée lors de la fusion d'oxyde d'yttrium au foyer d'un four de 1,5 kW dans des atmosphères d'argon ou d'hélium. La température désirée est obtenue en comparant les spectres mesurés par spectroscopie optique des systèmes A2P1/2-X2S+, A2P3/2- X2S+, B2S+- X2S+ de la molécule YO et ceux calculés de ces mêmes bandes. On mesurera aussi ces temperatures par une méthode d'absorption dont le faisceau de référence est obtenu par prélèvement de rayonnement sur le faisceau direct de l'héliostat associé au four solaire. Le modèle de calcul des spectres est un modèle à trois températures (électronique, vibration, rotation). Les résultats obtenus se comparent favorablement à un modèle fluide (Fluent) mais montrent, à basse pression et au voisinage du front chaud, des déséquilibres importants entre ces différentes températures. On explique ces déséquilibres, dans cette situation, par l'existence d'une couche de Knudsen au voisinage de l'échantillon.