Thèse soutenue

Optimisation des paramètres d'acquisition et de reconstruction en tomoscintigraphie myocardique synchronisée à l'électrocardiogramme (gated SPECT)

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Auteur / Autrice : Alain Manrique
Direction : Pierre Vera
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie biologique et médical
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris 12

Résumé

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Au cours de ce travail de thèse, nous avons exploré l'impact de paramètres d'acquisition et de reconstruction sur l'évaluation de la fonction ventriculaire gauche en gated SPECT. Des résultats significatifs ont été obtenus sur des populations sélectionnées, sur fantôme organomorphe, ou par simulation. Les conclusions peuvent être résumées ainsi : La fraction d'éjection ventriculaire gauche mesurée en gated SPECT est sous-estimée en comparaison à l'angioscintigraphie. Elle est dépendante de l'échantillonnage temporel à l'acquisition. L'augmentation de l'échantillonnage à 16 intervalles par cycle améliore significativement la corrélation et la concordance par rapport à l'angioscintigraphie. Lorsque l'on compare les influences du traceur (Tl-201 ou Tc-99m-sestamibi) et de l'échantillonnage temporel (8 ou 16 intervalles), ce dernier est de loin facteur le plus important. La détection du rayonnement diffusé lors de l'acquisition et sa correction par une méthode de déconvolution spectrale ont eu un impact significatif sur l'évaluation des volumes. Enfin, la séquence d'acquisition de l'imagerie (effort-repos ou repos-effort) ainsi que la présence d'anomalies de perfusion influencent significativement la mesure des volumes et de la fraction d'éjection. Concernant les paramètres de reconstruction, le type de filtre et de zoom à la reconstruction influencent de façon significative les mesures de volume, et donc le calcul de la fraction d'éjection. L'évaluation des volumes et le calcul de fraction d'éjection sont dépendants de la méthode de calcul utilisée (Stanford ou Cedars Sinai), cette différence incitant à utiliser le même logiciel lorsqu'il s'agit de suivre une population. Avec la méthode de Stanford, l'erreur de mesure des volumes augmente avec la taille de l'infarctus. Enfin, les paramètres de reconstruction qui favorisent la résolution spatiale et compensent les conséquences du rayonnement diffusé améliorent la mesure des volumes.