Thèse soutenue

Etude du complexe II de la chaîne respiratoire de la levure Saccharomyces cerevisiae et du nematode Caenorhabditis elegans : étude des pathologies humaines affectant le complexe II

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Auteur / Autrice : Karine Gouget
Direction : Monique Bolotin-Fukuhara
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Résumé

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Les causes génétiques des déficits du complexe II (CII) de la chaîne respiratoire (SDH ou SQR) sont encore mal compris. En plus de l’identification de nouvelles mutations chez les patients, deux modèles animaux, S. Cerevisiae et C. Elegans, seront utilisés. Chez S. Cerevisiae, l’absence de chaque gène de SDH engendre l’incapacité à respirer. Le test de complémentation fonctionnelle d’une souche délétée pour SDH1 par le gène HsSDHA ne restaure pas le métabolisme respiratoire. De nouveaux gènes impliqués dans le fonctionnement du CII sont cherchés par tests d’activité enzymatique ou de résistance aux inhibiteurs du complexe II sur mutants. Chez C. Elegans, l’inactivation de chaque gène montre un phénotype embryonnaire létal ou un retard de développement. Le profil biochimique de ces mutants transitoires prouve la relation entre inactivation des gènes sdh-2, sdh-3 /mev-1 et sdh-4, et diminution d’activité enzymatique du CII. Trois gènes étaient initialement suspectés pour coder la sous-unité SDH-1 : seuls deux gènes coderaient en réalité pour cette sous-unité (sdh-1 et sdh-5). Le profil d’expression de SDH-1::GFP semble toxique à haute dose mais montre une spécificité d’expression tissulaire. Au vu de ces résultats et dans le but d’élaborer notre test de complémentation par des allèles HsSDHA, un mutant de délétion pour sdh-1 a été obtenu et est en cours d’étude : il montre un phénotype létal. Enfin, le séquençage des 4 gènes de structure de la SDH pour 18 patients ne montre pas de mutation. Pour deux de ces enfants, une région d’haplo-identité en 12p13, susceptible de contenir le gène de la maladie, a été trouvée et quelques gènes candidats ont été séquencés et exclus.