Performances des systèmes de communication ''Ultra large bande'' à impulsions radio
Auteur / Autrice : | Jocelyn Fiorina |
Direction : | Gérard Attal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences appliquées |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Ghaïs El Zein |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Nous étudions dans cette thèse les systèmes de communication à ultra large bande (ULB) basés sur les impulsions radio, plus connus sous le terme Time Hopping Impulse Radio Ultra Wide Band (TH-IR-UWB). Après avoir introduit le principe des transmissions des signaux ULB, nous proposons de nouvelles mises en forme du signal accompagnées d'une comparaison synthétique de différentes modulations possibles. Un point fondamental dans l'étude des performances des systèmes ULB réside dans l'effet des interférences multi-utilisateurs (MUI). Dans les premières études sur l'ULB, les MUI étaient modélisées par un bruit Gaussien. Nous voyons dans notre thèse que cette hypothèse n'est pas toujours valable et qu'elle surestime les performances du récepteur par corrélation classiquement utilisé en ULB. En développant un modèle de collision des impulsions, nous proposons une formule qui permet de mieux estimer les performances en terme de taux d'erreur binaire. Nous mettons également à jour un phénomène de résonance stochastique traduisant l'aspect peu ordinaire des interférences ULB. Nous menons alors une analyse approfondie des MUI qui nous permet de mettre à jour les conditions de gaussianité et non-gaussianité des signaux interférents. Ce résultat permet de mieux comprendre les MUI et nous montrons également un compromis qui en découle, entre le facteur de répétition et la longueur de la trame du signal ULB. Finalement nous proposons un récepteur simple adapté aux interférences ULB dont les performances sont très bonnes et dépassent même dans certains cas les prévisions issues de l'approximation Gaussienne jugées jusque là trop optimistes.