Thèse soutenue

Rôles des ferrédoxines de Synechocystis : mise en évidence et analyse de l'interaction : ferrédoxine VII-glutaredoxine II

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Auteur / Autrice : Francis Domain
Direction : Corinne Cassier-Chauvat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Physiologie et génétique des micro-organismes
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Résumé

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Des bactéries à l'homme, les ferrédoxines (fed), protéines à centre fer-soufre, assurent les transferts d'électrons indispensables au métabolisme redox de la cellule par des mécanismes mal connus, que nous analysons chez la cyanobactérie modèle Synechocystis qui présente les atouts suivants:- un petit génome séquencé et facilement manipulable- 9 gènes fed qui couvrent la quasi totalité de la classification basée sur la nature de leur centre fer-soufre- deux métabolismes redox générateurs de stress oxydant (respiration et photosynthèse) dans le même compartimentPar délétions de gènes et analyse phénotypique des mutants correspondants, j'ai montré que 4 ferrédoxines sont essentielles à la viabilité cellulaire et que FedVII (non essentielle) intervient dans la tolérance aux stress oxydant et aux métaux lourds. Grâce au système double-hybride, j'ai montré que FedVII interagit avec 2 protéines clé du métabolisme redox : la Ferrédoxine Thiorédoxine Réductase et une glutarédoxine. C'est la première fois qu'une interaction Fed-Grx est mise en évidence. Par mutagenèse dirigée, j'ai identifié, dans chaque protéine partenaire, des acides aminés essentiels à ces interactions. Les mutations ponctuelles correspondantes (perte d'interactions) ont été introduites chez Synechocystis. Elles miment en partie la délétion de FedVII et de ces partenaires, FtrC et Grx2. Dans une autre partie de ma thèse, j'ai analysé le rôle du gène lexA chez les cyanobactéries. Par une approche transcriptomique, nous avons montré que contrairement à E. Coli, lexA ne régule pas les gènes du “SOS” (réparation ADN). Par contre, LexA est essentielle à la tolérance à une carence en carbone (Domain et al, 2004).