Matière nucléaire et noyaux atomiques en approches de Hartree et Hartree-Fock relativistes
Auteur / Autrice : | Wenhui Long |
Direction : | Van Giai Nguyen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le travail de cette thèse porte sur la détermination de nouvelles interactions effectives capables de donner une description microscopique et quantitative des noyaux stables et instables, dans une approche relativiste. Dans une première partie, on se place dans le cadre du champ moyen relativiste (RMF). Trois nouvelles interactions sont proposées, l’une, PKDD, avec couplages méson-nucléon dépendants de la densité et deux, PK1 et PK1R, avec des couplages mésoniques non-linéaires et ce même pour les mésons rho dans le cas de PK1R. Les résultats obtenus dans la matière nucléaire sont comparables avec ceux d’interactions existantes telles que TM1 ou NL3, mais avec une densité de saturation baryonique plus raisonnable. Il s’ensuit une meilleure description des rayons de charge. Les résultats pour les énergies de séparation à deux neutrons et l’épaisseur de la peau de neutrons dans des chaînes d’isotopes permettent des extrapolations raisonnables pour comprendre la structure des noyaux à halos. La deuxième partie de ce travail se fait dans le cadre de l’approche Hartree-Fock relativiste avec des constantes de couplage méson-nucléon dépendant de la densité(DDRHF). Trois nouvelles interactions sont présentées dans ce travail, RHF1, RHF2 et RHF3. Il est intéressant de voir que l’on retrouve, outre un comportement comparable à celui de RMF dans la matière nucléaire, le bon comportement concernant les masses effectives des neutrons et des protons dans la matière nucléaire asymétrique, ce qui n’était pas le cas avec la théorie RMF. La description des noyaux finis est très bonne, avec une nette amélioration des dépendances en isospin des masses des noyaux.