La notion de joie chez Spinoza et Nietzsche
Auteur / Autrice : | Emmanuel Ioannidis |
Direction : | François Moreau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
En dépit de divergences profondes l'étude de la notion de joie chez Spinoza et Nietzsche, révèle une série d'affinités remarquables entre les deux penseurs. Tous les deux posent ainsi la joie au fondement de l'éthique, dont elle constitue la visée première, à la fois initiale et concluante. Attachée au principe de la puissance en tant que son pôle d'augmentation, orientée exclusivement vers l'affirmation et la vie, redéfinissant les vertus, la joie se donne uniquement sur le plan de l'immanence. Suscitant la redécouverte du corps et résultant d'une série de désillusions concernant le libre arbitre, le finalisme, ou le bien et le mal, la réflexion sur la joie contient une vive critique des sources de la tristesse et exige une transformation de l'être entier. Ce faisant, elle fait naître la confiance à la possibilité du salut individuel.