Genre et transgression dans trois romans de Manuel Puig : La traición de Rita Hayworth (1968), The Buenos Aires affair (1973) et El beso de la mujer araña (1976)
Auteur / Autrice : | Gérald Larrieu |
Direction : | Milagros Ezquerro |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études ibériques |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
Le genre psychosexuel peut-il imprimer aux textes une caractéristique générique particulière ? Ce travail se propose de remonter d'une identité sexuelle à une identité textuelle par le biais de l'étude de la double transgression de l'auteur et de ses oeuvres. La notion de genre (género en espagnol) ne peut ici se départir du tissu (textum) dans lequel elle est maillée par un certain nouage à partir du symptôme qui conduit à la création artistique spécifique de Manuel Puig. Le véritable tour de force de cette '' voix féminine '' (l'expression est de Borges) est de tramer la critique du signe -qui transgresse par son hétérogénéité et son acte créatif de jouissance (et non de reproduction) l'ordre socioculturel androcentré dans lequel s'inscrit le roman bourgeois- avec le ''Nom-du-Père'' ; la censure politique à l'égard des trois romans analysés : La traición de Rita Hayworth, The Buenos Aires Affair et El beso de la mujer araña en est une preuve manifeste.