L'américanité : perspectives états-uniennes, franco-canadiennes et amérindiennes
Auteur / Autrice : | Maureen Eileen Waters |
Direction : | Jean Bessière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de la Sorbonne nouvelle. UFR Littérature générale et comparée (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Daros |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Bessière, Marie-Lyne Piccione, Alain Suberchicot, Philippe Daros |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous effectuons dans notre présent travail une étude comparée de la littérature nord-américaine du vingtième siècle par rapport à la notion de l'américanité. La relecture des romans classiques nord-américains nous permet de retracer l'émergence et l'évolution de l'américanité chez des auteurs tels que Jack London, Ralph Ellison et Alain Grandbois. À travers les écrits de Scott Momaday et de D'Arcy McNickle, notre compréhension de l'américanité s'enrichit des perspectives amérindiennes. Les derniers chapitres reprennent le mythe de l'errance dans son rapport avec la représentation de l'exil et de la production artistique chez Germaine Guèvremont et Gabrielle Roy. Jack Kerouac, pourvu d'origines franco-canadiennes, sert de lien continuel entre le roman états-unien et le roman franco-canadien. Lecteur et grand admirateur de Thomas Wolfe, le célèbre auteur de la génération beat inspire à son tour Jacques Poulin, avec Volkswagen blues. Cette thèse vise à ouvrir de nouvelles perspectives sur de vieux débats, à susciter une vision plus équilibrée de l'américanité et à récuser ce que nous estimons être un faux discours sur la notion d'américanisation.