Thèse soutenue

De la corporéité du langage : le corps comme pré-texte et comme texte en soi-même

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Auteur / Autrice : Ricardo Arcos-Palma
Direction : Geneviève Clancy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts et sciences de l'art. Esthétique
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le rapport existant entre le corps et le langage est fondamental. D'une telle relation surgit l'hypothèse suivante: si le corps possède un langage, articulé (parole), écrit (texte) et gestuel (corporel), peut-on affirmer que le langage possède un corps? Si l'on accepte cette hypothèse, lequel est alors le corps du langage? Comment est-il constitué? Pour pouvoir répondre à ces questions, entre autres, dans un premier temps, on analysera le rapport existant entre le langage et le corps. Et dans un deuxième temps, l'analyse portera sur les ouvrages d'Antonin Artaud, Pierre Klossowski, Roland Barthes et Orlan. Ainsi nous mettrons en évidence le corps du langage, qui selon notre point de vue esthétique, prend forme dans l'art, la littérature, le théâtre et la poésie. Là où la parole se trouve face à l'impossibilité de se déployer, surgit l'image avec sa force expressive. La chair des mots, la matérialité de la parole, la corporéité du langage, se déploie dans l'image (poétique, photographique et pictural). La corporéité du langage se place alors dans cette sorte de limite: entre ce qui est dit et le non dit, entre le silence et le cri, entre la raison et la déraison.