Contribution à l'étude de la tolérance en allotransplantation
Auteur / Autrice : | Gwenaëlle Roussey-Kesler |
Direction : | Jean-Paul Soulillou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine. Immunologie |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie biologie (Nantes....-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'allotransplantation, qui s'est considérablement développée au cours des dernières décennies, implique l'administration d'immunosuppresseurs au long cours, source de nombreuses complications. L'obtention d'une tolérance spécifique permettrait de réduire ces risques et améliorerait la qualité et la durée de vie des patients transplantés. Cette thèse, en deux parties, aborde la tolérance en allotransplantation. Tout d'abord, la déplétion des greffons en cellules dendritiques du donneur, principales responsables de l'alloreconnaissance directe, est analysée dans un modèle animal d'allogreffe où leur présence est indispensable à l'induction de tolérance. Nous avons ensuite étudié les caractéristiques cliniques de quelques patients greffés rénaux présentant une tolérance opérationnelle, ainsi que leur réponse à une stimulation immune connue (la vaccination anti-grippale), afin de préciser si leur statut immunologique correspond à une immunodépression globale ou une tolérance spécifique.