Thèse soutenue

Le test-retest dans un modèle animal d'anxiété chez la souris : sensibilisation, discrimination dans le test des quatre-plaques

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Auteur / Autrice : Nadège Ripoll
Direction : Michel BourinMartine Hascoët-Le Cléach
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Neuropsychopharmacologie
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie biologie (Nantes....-2008)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Une procédure de test-retest dans un modèle animal d'anxiété entraîne une augmentation du comportement anxieux et une perte de l'activité anxiolytique des benzodiazépines (BZDs). L'objectif principal de ce travail était d'évaluer la capacité d'un protocole de test-retest dans le modèle des quatre-plaques (FPT) à mettre en évidence des différences d'activité entre diverses substances anxiolytiques, possédant des mécanismes d'action distincts et d'essayer d'apporter une explication à ces modifications comportementales et pharmacologiques observées lors d'une 2ème confrontation des souris au modèle. Contrairement aux BZDs et aux antidépresseurs [la paroxétine, un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (5-HT) et la venlafaxine, un inhibiteur mixte de la recapture de la 5-HT et de la noradrénaline] étudiés, le DOI, un agoniste des récepteurs 5-HT2A/2C conserve son effet de type anxiolytique chez des souris confrontées une 2ème fois au FPT. Son effet s'exerce par l'intermédiaire des récepteurs 5-HT2A. Chez les souris naïves, l'effet anti-punitif du DOI est supprimé par un prétraitement par la clonidine (un agoniste des récepteurs alpha2), le sulpiride (un antagoniste des récepteurs D2), le SCH 23390 (un antagoniste des récepteurs D1) et la buspirone (un agoniste partiel des récepteurs 5-HT1A et antagoniste des récepteurs D2). Chez les souris pré-testées, seuls le sulpiride et le SCH 23390 s'opposent à l'activité du DOI. La lésion des neurones dopaminergiques abolit l'effet du DOI chez les souris pré-testées, mais pas chez les souris naïves. Contrairement au DOI, le diazépam perd son effet de type anxiolytique chez les souris naïves déplétées en 5-HT.