Thèse soutenue

Bilan hydrique des voiries urbaines : observations et modélisation

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Auteur / Autrice : David Ramier
Direction : Hervé AndrieuEmmanuel Berthier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale mécanique, thermique et génie civil (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Centrale Nantes (1991-....)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les voiries urbaines produisent des débits importants à cause du ruissellement de l’eau en surface. La présence de ce ruissellement fort pose des problèmes environnementaux et la présence d’eau en surface, des problèmes de sécurité routière. L’objectif de ce travail est d’étudier la formation du ruissellement sur les voiries. Pour cela le ruissellement est étudié en relation avec les autres termes qui composent le bilan hydrique d’une voirie. Une première partie expérimentale effectuée sur des plaques d’enrobé de voirie (surface de 0,5 m²) montre que les pertes au ruissellement sont principalement constituées par le stockage d’eau à la surface et à l’intérieur de l’enrobé au cours de l’événement pluvieux. Puis l’eau stockée est ensuite évaporée. Afin de mieux comprendre l’évaporation, une expérience de comparaison de différentes méthodes d’estimation de l’évaporation est réalisée au-dessus d’un parking (surface de 2500 m²). Cette expérience a mis en avant la difficulté d’une telle mesure pour ce type de surface. L’étude de deux tronçons de voirie (surfaces de 477 et 311 m²), suivis pendant 38 mois au LCPC-Nantes, montre que les coefficients de ruissellement sont variables et que les pertes au ruissellement sont non négligeables (entre 30 et 40 % de la pluie selon le tronçon). Un modèle simple de pertes au ruissellement construit à partir de pertes initiales et continues ne permet pas de reproduire de façon satisfaisante le coefficient de ruissellement. Enfin pour compléter ces observations expérimentales, un modèle à base physique est utilisé. Ce modèle associe un module d’écoulement en milieu poreux et un module de ruissellement. Le transfert du ruissellement dans le caniveau est simulé par le modèle de Muskingum. Ce modèle est appliqué aux tronçons de voiries étudiés expérimentalement. Une étude de sensibilité du modèle montre l’influence de la conductivité hydraulique à saturation et de la capacité de stockage de l’enrobé.