Peuplement et occupation des sols dans la région de Neufchâteau des origines à la fin du XIIIème siècle
Auteur / Autrice : | Guy Hilaire |
Direction : | Michel Bur |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langages, Temps, Sociétés (LTS) (Nancy ; 1992-2012) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La région néocastrienne, zone frontière et stratégique, est formée des plateaux meusien et mosellan, du Saintois et de deux cuestas. Du Néolithique à la Tène, des clairières agricoles apparaissent dans les vallées et sur le plateau meusien. Au IIème siècle avant J. C. , les Leuques se replient sur les hauteurs. A l'époque romaine, de nombreuses villae naissent au pied des cuestas. Du VIIème au IXème siècle, la toponymie témoigne d'une importante vague de peuplement dans le Saintois et dans la plupart des vallées du plateau mosellan. Grâce aux actions conjuguées des seigneuries châtelaines et monastiques, une profonde mutation du paysage se produit durant la forte croissance des années 1150-1260 : recul de la forêt dans tous les finages, construction de moulins, érection de granges sur la partie supérieure des plateaux, extension des labours, des vignes et des pacages. La hausse de la production contribue à l'essor des villes de Châtenois et de Neufchâteau qui dominent successivement la région.