La séquence holocène de la grotte de l'Adaouste (B. -du-Rh. ) : relations entre le Néolithique de Provence et l'Italie du Nord
Auteur / Autrice : | Irène Baroni |
Direction : | Gérard Onoratini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Préhistoire |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Muséum national d'histoire naturelle. Département de préhistoire (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Henry de Lumley |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Onoratini, Colette Roubet, Jean Courtin, Bertrand-Yves Mafart | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alberto Cazzella, Giacomo Giacobini |
Résumé
L’étude des industries, céramique et lithique, de même que l’analyse de certains aspects du traitement post-mortem des corps, nous a permis de préciser les aspects concernant la néolithisation de la région provençale. Le faciès final du Néolithique cardial est caractérisé par une tradition évoluée, liée et influencée par les cultures du Néolithique ancien du bassin du Pô. Cette influence provient d’un réseau de contacts mis en place pendant le Néolithique ancien, pour échanger plusieurs matières premières d’origine alpine. Ce réseau va se renforcer pendant le Néolithique moyen sous la pression de la culture des VBC, cette dernière est à l’origine d’un faciès uniforme (reconnaissable dans plusieurs gisements provençaux) qui précède le Chasséen. Ce dernier lui aussi présent dans les couches de l’Adaouste- se répand de la France vers l’Italie, d’abord le long de la côte puis dans l’arrière-pays, en interrompant la grande homogénéité de la culture VBC. Les niveaux du Néolithique final se développent de façon autonome, conformément au contexte régional sans influence de la zone alpine.