Auteur / Autrice : | Rosalie Akoma Mintsa |
Direction : | Sabine Renous-Lécuru |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des organismes |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Érard |
Examinateurs / Examinatrices : Sabine Renous-Lécuru, Vincent L. Bels, Michel Tranier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Adrià Casinos, Didier Marchand |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse se propose d'étudier les caractéristiques morphofonctionnelles de quatre espèces de Sciuridés choisies pour leurs aptitudes locomotrices à se déplacer à différents niveaux de l'espace arboricole. Quatre résultats montrent la division des écureuils en deux groupes : les " arboricoles " et les " terrestres ". La masse relative des adducteurs est significativement plus importante chez les plus arboricoles et celle du quadriceps chez les terrestres. Les proportions relatives des os des ceintures et des membres suggèrent la sélection de l'endurance chez les premiers (amélioration de l'efficacité des mouvements de la hanche) et de la vitesse chez les seconds (facilitation des mouvements du genou et de la cheville). Le soleus, généralement postural, possède des fibres rapides chez les terrestres, et le gastrocnemius lateralis, muscle d'accélération, présente davantage de fibres posturales chez les arboricoles. La méthode Procustes révèle aussi des différences claires entre les deux groupes pour l'analyse de la surface plantaire.