Thèse soutenue

Nouveaux peptides anti-Plasmodium du venin de la mygale Psalmopoeus cambridgei : isolement, caractérisation, étude de la relation structure-fonction

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Auteur / Autrice : Soo-Jin Choi
Direction : Jean-Michel Camadro
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmaco-toxicologie, Biochimie
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Max Goyffon
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Camadro, Henri Vial, Christiane Deregnaucourt
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Loiseau, Olivier Lequin

Mots clés

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Résumé

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Deux peptides (PcFK1 et PcFK2) inhibiteurs spécifiques de la croissance in vitro de Plasmodium falciparum dans sa phase érythrocytaire, ont été isolés du venin de la mygale sud-américaine Psalmopoeus cambridgei. La production de PcFK1 sous forme recombinante a permis de mettre en évidence deux formes de ce peptide. Une forme majoritaire dont la structure tridimensionnelle par RMN a révélée la présence du motif structural classique ICK '' Inhibitor Cystine Knot ''. Une autre forme dont l'arrangement des ponts disulfure est différent du motif ICK, mais qui reste active sur P. Falciparum. La réduction et l'alkylation des résidus cystéine du peptide aboutissent à une activité plus grande que la forme native, indiquant ainsi que l'activité biologique de PcFK1 est indépendante du motif structural ICK. Des observations en microscopie confocale à l'aide de PcFK1 lié à des marqueurs fluorescents montrent que les formes oxydées et réduites de ce peptide pénètrent rapidement et diffusent de la même façon dans les parasites. La forme alkylée a une activité inhibitrice plus importante et stable que la forme oxydée. L'hypothèse d'une étape de réduction des ponts disulfure précédant ou suivant la pénétration du peptide dans les cellules qui constituerait la première phase de l'activité inhibitrice de PcFK1, est donc proposée. Enfin, l'absence de cytotoxicité sur les cultures de cellules de mammifères et de neurotoxicité de ces peptides, leur localisation spécifique dans les érythrocytes infectés sont autant d'éléments prometteurs dans la recherche antipaludique. Ces travaux permettent d'envisager de nouvelles molécules à visée thérapeutique et de développer de nouveaux outils afin de mieux connaître la biologie de l'agent responsable de la forme la plus grave du paludisme humain.