Étude d'une architecture parallèle de processeur pour la transmission de données à haut débit
Auteur / Autrice : | Abbas Ramazani |
Direction : | Abbas Dandache |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Micro-électronique |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine (1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LICM - Laboratoire Interfaces, Capteurs et Microélectronique - EA 1776 |
Résumé
Le travail de cette thèse s'intègre dans un projet général au sein du laboratoire LICM concernant la conception architecturale d'une chaîne de transmission à haut débit. L'objectif global est de concevoir un processeur spécialisé pour le traitement rapide des algorithmes des divers protocoles présents dans les couches basses des modèles références (OSI, Internet, ITU-T/ATM). L'évolution des technologies et l'élargissement des bandes passantes des réseaux de transmission ont transféré le goulot d'étranglement concernant les débits autorisés vers les équipements constituant les nœuds actifs des réseaux. La prise en charge de la diversité des protocoles employés, de l'hétérogénéité des données et des très forts débits requis, n'est possible que par une forte montée en puissance de la capacité de traitement de ces équipements. Si ce problème est déjà en bonne partie traité en ce qui concerne les routeurs et les commutateurs, beaucoup de chemin reste encore à faire concernant les équipements terminaux de circuits de données (ex : modem, carte réseau) dans le domaine du haut débit. La conception d'une architecture de processeur spécialisée dépend fortement des caractéristiques des applications auxquelles le processeur est dédié. L'architecture globale choisie pour le processeur est celle d'un ensemble d'unités de traitement généralistes (mini coeurs de processeur) ou spécialisées (modules auxiliaires) interconnectées. Le but est d'offrir une capacité de traitement parallèle élevée. Le développement d'une telle architecture nous impose de définir une démarche méthodologique appropriée. Cette démarche commence par une étude de protocoles de réseaux représentatifs. Il s'agit tout d'abord d'identifier parmi les principales tâches (opérations) des protocoles, les plus communes et les plus critiques d'entre elles. Les tâches critiques (du point de vue temporel) sont traitées par des modules spécialisés (dont l'étude fait l'objet d'autres travaux). Les tâches restantes sont prises en charge par les unités de traitement généralistes dont l'étude constitue l'essentiel de ce travail. Les performances potentielles de ces unités généralistes sont évaluées en fonction de différentes architectures cibles (CISC, RISC, superscalaire, VLIW). La technique mise en place, pour l'évaluation des performances temporelles des architectures, repose sur une modélisation des algorithmes par chaînes de Markov. Un banc de simulation a été réalisé implantant la technique. Afin de ne pas favoriser indûment une architecture, nous avons introduit un modèle de processeur virtuel pour coder les algorithmes sans introduire de contrainte lié à l'une des architectures. L'analyse des résultats obtenus avec le banc de simulation, nous a permis de déterminer les architectures les plus appropriés par type d'algorithme. La performance de l'architecture globale du processeur (fonctionnement parallèle de l'ensemble des unités de traitement) a été évaluée pour différentes conditions de trafic. Un modèle d'interconnexion simplifié (par rapport au modèle final) a été utilisé, reliant les unités de traitement sous forme d'un pseudo-pipeline (linéaire ou non). Enfin, deux types d'unités de traitement généralistes (mini coeurs de processeur) ont été modélisées en VHDL au niveau RTL et alidées sur FPGA.