Analyse d'images radioscopiques et fusion d'informations multimodales pour l'amélioration du contrôle de pièces de fonderie
Auteur / Autrice : | Gwenaële Lecomte |
Direction : | Daniel Babot, Valérie Kaftandjian |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Images et systèmes |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans le cadre d'un projet du 5ème PCRD Européen, une machine de contrôle non destructif a été développée pour des pièces de fonderie, combinant trois techniques : la radioscopie, la spectrométrie et la vibration. Nous présentons dans ce rapport de thèse le traitement des images radioscopiques, utilisant le filtre morphologique du chapeau haut de forme et le seuillage par hysteresis. Des caractéristiques sont extraites automatiquement des objets détectés pour les classer en fausse alarme ou en défaut. L'analyse des caractéristiques est réalisée avec l'étude des courbes ROC. Un indice de confiance est calculé à partir de trois caractéristiques. Il donne une bonne performance de classification entre défaut et fausse alarme pour les 684 images analysées. La fusion des trois modalités de contrôle se déroule en trois étapes successives, entre les images radioscopiques, puis avec la spectrométrie, et enfin avec l'analyse vibratoire. La théorie de Dempster-Shafer a été choisie pour la fusion afin de modéliser la part de doute liée aux informations. Nous présentons la méthodologie de calcul des jeux de masses pour les 3 étapes successives de fusion : au niveau local pour chaque objet détecté dans les images radioscopiques, puis pour les volumes de mesures en spectrométrie, puis au niveau global de la pièce pour le contrôle vibratoire. La cadre de discernement est adapté à chaque étape de fusion. Les résultats obtenus montrent l'intérêt de la fusion des images radioscopiques entre elles qui augmente la part de confiance attachée à chaque défaut détecté. Les autres modalités de contrôle demandent à être améliorées pour que la fusion soit intéressante. Les premiers résultats montrent un manque de fiabilité de ces deux modalités