Comportement à la corrosion des alliages d'aluminium utilisés dans l'industrie automobile pour la fabrication de radiateur de chauffage
Auteur / Autrice : | Elena Luminita Din-Stirbu |
Direction : | Marioara Abrudeanu, Jean-Pierre Millet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des matériaux |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA en cotutelle avec Université de Pitesti (Roumanie) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPCI - Laboratoire de Physico-Chimie Industrielle (Lyon, INSA1977-2007) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La protection contre la corrosion du matériau constituant le radiateur de chauffage dans les moteurs automobiles est habituellement assurée par une formulation adaptée du liquide de refroidissement. Les mécanismes de corrosion et de protection sont complexes. Ils dépendent des conditions physico-chimiques de service (nature de l'inhibiteur, température de fonctionnement, cyclages thermiques, agitation du milieu) et des caractéristiques du matériau (nature de l'alliage, état de surface). Ces dernières années, l'entreprise automobile roumaine (Dacia – Renault) a connu de sérieux problèmes de corrosion interne lors du remplacement de l'acier par l'alliage d'aluminium AlMn1. L'étude entreprise a consisté en une caractérisation physico-chimique, par méthodes électrochimiques stationnaires et non stationnaires et par métallographie, de l'efficacité protectrice de deux types de liquides de refroidissement se différenciant principalement par la nature de l'inhibiteur. L'influence de la température et des cyclages thermiques (simulant les périodes de fonctionnement et d'arrêt) a été déterminée, ainsi que celle des conditions de dilution (eau permutée ou eau de distribution) du produit commercial concentré. Le mode de corrosion (par piqûres) et les zones d'amorçage ont été identifiés. Le mécanisme d'interaction de ces inhibiteurs a été déterminé par Spectroscopie d'Impédance Electrochimique et les circuits électriques équivalents au comportement des interfaces métal – milieu ont été proposés. Cette modélisation a permis de déterminer les paramètres principaux relatifs aux couches passives formées par l'action de ces inhibiteurs filmogènes. L'intérêt du manganèse comme élément d'addition a été confirmé par des essais conduits avec de l'aluminium pur.