Thèse soutenue

Simulation du contraste d'images de MET à N ondes : application aux ruptures de périodicité d'un sous-joint de torsion [001] du silicium

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Auteur / Autrice : Ahlem Boussaid
Direction : Mustapha FnaiechRoland Bonnet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Grenoble INPG en cotutelle avec Faculté des Sciences de Monastir, Université du Centre (Tunisie)

Résumé

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Depuis quelques années, de nouveaux substrats monocristallins de silicium ont été élaborés par adhésion moléculaire de films ultraminces de silicium sur des substrats de silicium (001) Si. Cette technique ouvre ainsi une voie nouvelle pour la croissance auto-organisée de nanostructures ou pour le gravage chimique à l'échelle nanoscopique. Cette nanostructuration est favorisée par la déformation élastique de la surface libre causée par la présence d'un réseau plan enterré de dislocations intrinsèques formant un sous-joint de torsion. Une étude associant la microscopie électronique à transmission (MET) en '' mode deux ondes '', en '' faisceau faible '' ou en '' mode multi-ondes '' a été entreprise dans le but d'analyser en détail les défauts structuraux du réseau de dislocations intrinsèques. En effet, les observations en MET indiquent que ce réseau est imparfait à cause d'une petite composante de flexion non désirée, inévitablement introduite lors du collage moléculaire de la couche ultramince sur le substrat (001)Si. Le sous-joint apparaît formé de régions I et II très différentes d'aspect : la région I renferme un motif carré régulier, périodique, de dislocations intrinsèques vis, et la région II inclut des ruptures de périodicité du réseau carré qui se manifestent par des successions de nœuds triples de dislocations. Chaque nœud est séparé de son voisin par une longueur de quelques dizaines de nanomètres. Ces distances très courtes expliquent que ces nœuds triples ne soient pas encore été étudiés quantitativement en MET. Dans ce travail, il s'agit de calculer les contrastes des zones I et II, et donc de déterminer les modules et les sens des vecteurs de Burgers de chaque brin de dislocations. Le contraste de la région I, bipériodique, a été calculé en bâtissant un code de calcul basé sur la théorie dynamique à N ondes (N < 7 faisceaux) et un champ élastique des déplacements u développé en série double de Fourier. La région II, plus complexe, est modélisée en calculant le champ u de deux façons différentes : l'une utilise, de façon répétée, la notion de dislocation angulaire et l'autre le concept de dislocation de Somigliana étendue sur une surface hexagonale.