Thèse soutenue

Étude du refroidissement diphasique d'une pile à combustible de traction automobile

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jérôme Bigot
Direction : Philippe MartyNadia Caney
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique des fluides et transferts
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale mécanique et énergétique (Grenoble ; 199.-2008)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (Grenoble)
Entreprise : Groupe PSA
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Marc Miscevic, Marina Cloarec, Alain Maréchal
Rapporteur / Rapporteuse : Denis Maillet, Lounès Tadrist

Résumé

FR  |  
EN

Cette étude s'inscrit dans le cadre du refroidissement des piles à combustible de traction automobile. La solution étudiée au cours de ce travail est le recours à écoulement en ébullition dans des mini-canaux situés à l'intérieur de la pile. Pour améliorer les connaissances encore disparates dans la bibliographie, deux bancs d'essais ont été construits. Le premier est constitué d'un seul mini-canal de section carré de 1 mm de côté pour se familiarise avec les techniques de mesure de pression et de température dans des petites dimensions et identifier les régimes d'ébullition prédominants. Le deuxième mesure les pertes de pression et le coefficient d'échange thermique dans des plaques constituées de plusieurs canaux en parallèle de section rectangulaire de 2,6 mm par 0,5 mm de côté. Les mesures obtenues montrent qu'en monophasique les résultats connus sur le facteur de frottement et le nombre de Nusselt pour des canaux conventionnels continuent de s'appliquer. En diphasique, le modèle homogène et celui de Mishima [1996] prédire les mesures de pertes de pression par frottement avec un écart moyen respectif de 29 et 15%. Pour le coefficient d'échange thermique, les corrélations utilisées donnent de bons résultats pour le calcul de la valeur moyenne mais échouent pour prédire les variations locales. Une représentation de ce coefficient en fonction de la vitesse apparente est proposée. Elle améliore les prédictions sur nos mesures ainsi que sur le titre critique d'apparition de l'assèchement pour notre dispositif expérimental et celui d'Agostini [2002].