Mise en évidence et caractérisation d'une interaction fonctionnelle entre la kinase Aurora-A et la phosphatase PP2A
Auteur / Autrice : | Virginie Horn |
Direction : | Jean Viallet, Marc Block |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le déroulement de la mitose est très étroitement contrôlé par une succession de réactions enzymatiques en particulier, celles catalysées par de nombreuses protéines kinases et phosphatases. Plus précisément, la sérine/thréonine kinase mitotique Aurora-A est essentielle à ces processus car elle participe à la régulation de la transition G2/M, du cycle des centrosomes, du fuseau mitotique et de la ségrégation des centrosomes. Aurora-A est activée grâce à son interaction avec d'autres protéines telles que TPX2 et AJUBA et son activité kinase est modulée par la phosphorylation de sites spécifiques. Par ailleurs, il a été récemment montré in vitro que la dégradation de Aurora-A par la voie du protéasome est induite par la déphosphorylation d'un résidu très conservé : la sérine 51. Ceci suggère qu'une phosphatase induit la protéolyse de Aurora-A par déphosphorylation du résidu S51. Dans cette étude, nous avons montré que la phosphatase PP2A et la kinase Aurora-A sont co-localisées dans les centrosomes des cellules mammifères et interagissent au sein d'un même complexe. De plus, l'inhibition pharmacologique de l'activité de PP2A ou l'inhibition de son expression conduisent à stabiliser Aurora-A in vivo. Ces résultats indiquent que PP2A contrôle la dégradation de Aurora-A in vivo. Enfin, Nous avons confirmé in vivo dans des cellules mammifères que la phosphorylation du résidu S51 protège Aurora-A de la dégradation.