Les prémisses d'une professionalisation de la santé : de l'apothicaire au pharmacien, à Paris au siècle des lumières
Auteur / Autrice : | Chrystelle Grandin-Le Tulzo |
Direction : | Jean-Pierre Goubert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisations |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Mots clés
Résumé
Au XVIIIe siècle, à Paris, les apothicaires deviennent maîtres en pharmacie. Leur nombre augmente. Le recrutement géographique et social s'élargit. La formation repose toujours sur l'apprentissage mais les cours, institutionnalisés et privés, se multiplient. L'accès à la corporation peut être aménagé afin d'apporter argent ou d'intégrer des membres prestigieux. Des permanences s'observent : implantation, pratiques mais aussi des mutations : organisation de la boutique et des annexes, installation dans de nouveaux quartiers. Des contrastes sociaux non négligeables divisent les apothicaires qui se placent à la limite entre l'artisanat et la petite bourgeoisie. Les apothicaires luttent pour se voir reconnaître un meilleur statut. S'ils obtiennent des résultats positifs, notamment après la naissance du Collège de Pharmacie en 1777, bien des problèmes restent posés.