Auteur / Autrice : | Jaime Suárez |
Direction : | Bernard Pons, Armando Riera |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physiques et de l'ingénieur. Noyaux, atomes, agrégats, plasmas |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 en cotutelle avec Universidad autonóma de Madrid |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
On présente une étude théorique comparative des traitements classiques et semi-classiques des collisions Ne10+ + H(1s) et Ar18+ + H(1s), d'intérêt pour la physique des plasmas de fusion. Dans l'approche semi-classique, le projectile suit des trajectoires rectilignes classiques tandis que le mouvement électronique est décrit quantiquement. On cherche alors une solution à l'équation de Schrödinger dépendante du temps sous la forme d'une fonction d'onde totale développée sur une base finie d'états représentant les canaux de capture, d'excitation et d'ionisation. Dans l'approche classique, le projectile est encore astreint à suivre des trajectoires rectilignes et on introduit une distribution statistique de trajectoires indépendantes pour rendre compte du mouvement de l'électron. Une grande attention est portée à l'étude de la dynamique de la méthode classique dans le domaine des basses énergies d'impact. On analyse différentes distributions classiques employées pour simuler les conditions initiales quantiques et les effets de chacune d'entre elles sur les sections efficaces. On vérifie aussi la validité de la méthode de partition de l'espace de phases, basée sur la reproduction de la multiplicité des niveaux quantiques. On étudie finalement la capacité du formalisme classique à décrire correctement, par rapport à la méthode semi-classique considérée exacte, les mécanismes physiques qui apparaissent dans ce type de collisions, et proposons des améliorations pour de futurs travaux.