Vasodilatation cutanée induite par l'application d'une pression externe : implication des canaux potassiques
Auteur / Autrice : | Ambroise Garry |
Direction : | Bérengère Fromy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Angers |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Daniel Henrion, Jean-Louis Saumet, Éric Vicaut |
Rapporteur / Rapporteuse : Bernard Saïag |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'application d'une pression modérée et progressive sur la peau provoque une vasodilatation locale. Il existe un gain de perfusion entre un tissu qui bénéficie de ce mécanisme et un tissu qui n'en bénéficie pas (ex : anesthésie locale, diabète). Ce mécanisme retardant l'apparition de l'ischémie du tissu, il apparaît comme un facteur de protection de la peau contre les pressions modérées. Cette vasodilatation cutanée induite par pression (PIV) est présente chez l'homme, le rat et la souris. La voie de signalisation de la PIV est en partie nerveuse avec la participation des fibres capsaïcino-sensibles et du CGRP et en partie vasculaire avec l'implication de médiateurs endothéliaux. En particulier, des études antérieures ont montré l'implication du monoxyde d'azote (NO) et des prostaglandines (PG). Les objectifs de ce travail étaient de vérifier dans la PIV l'implication: 1) du facteur hyperpolarisant dérivé de I 'endothélium (EDHF), 2) des canaux potassiques classiquement décrit au niveau vasculaire, 3) de TREK1 et TRAAK deux canaux potassiques appartenant à la nouvelle famille des deux P domaines.