Thèse soutenue

L'arbitrage : 1667-1806 : conceptions d'ensemble et pratique angevine

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Auteur / Autrice : Emmanuel Chevalier
Direction : Xavier Martin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire du droit
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Angers
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université d'Angers. UFR de droit, d'économie et de gestion

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La loi de 1790 fait entrer l’arbitrage dans le droit français. Mais la véritable innovation est de la dimension politique que les constituants confèrent à l’arbitrage. Il participe à la régénération de la société et il a vocation à devenir l’unique voie de règlement des conflits. Dans un tel système, l’arbitrage doit entraîner la fin de la justice publique au profit de la justice privée, exercée par des citoyens-arbitres. Les révolutionnaires pensent avoir trouvé le moyen de réaliser l’objectif jamais atteint d’instaurer une justice simple, efficace, rapide et gratuite. Le projet semble utopique. La mise en perspective de la loi de 1790 avec l’ordonnance civile de 1667 et le Code de procédure civile de 1806 permet de mieux saisir la place de l’arbitrage dans le système judiciaire. L’arbitrage est le produit d’une histoire ancienne que retrace la doctrine. Elle reprend souvent la pratique mais la devance rarement, comme l’illustre le cas angevin.