Thèse soutenue

Cinématique et dynamique des galaxies spirales barrées

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Auteur / Autrice : Olivier Hernandez
Direction : Claude CarignanPhilippe Amram
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1 en cotutelle avec Université de Montréal (1878-....)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Provence. Section sciences - Université de Montréal. Faculté des arts et des sciences. Département de physique

Mots clés

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Résumé

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La masse totale (lumineuse et non lumineuse) des galaxies est déduite de la vitesse circulaire de rotation des galaxies. L'observation spectroscopique de type Fabry-Perot du gaz ionisé des galaxies spirales permet d'obtenir leur cinématique. Dans le cas de champs de vitesses parfaitement axisymétriques - c'est à dire pour des galaxies spirales non barrées et non actives - ces champs de vitesses donnent directement accès à la composante circulaire de la vitesse de rotation. Les champs de vitesses des galaxies barrées sont plus complexes et ont besoin d'une analyse plus poussée pour en déduire leur vitesse circulaire. Or, les galaxies spirales barrées constituent plus des deux tiers des galaxies spirales. Une étude à grande échelle sur un échantillon de spirales barrées est donc nécessaire pour comprendre les mouvements non circulaires dans les galaxies. Cette thèse propose les moyens nécessaires pour rechercher la composante axisymétrique des galaxies spirales. L'accent a d'abord été mis sur une instrumentation de haute qualité, en développant FANTOMM, la caméra à comptage de photons la plus sensible au monde couplée à un interféromètre de Fabry-Perot. Dans un premier temps, l'analyse des données d'observation d'un échantillon rigoureusement choisi de spirales barrées - BHαBAR - a permis d'obtenir des champs de vitesses de grande qualité. Par la suite, la méthode de Tremaine-Weinberg, surtout utilisée jusqu'à maintenant avec la composante stellaire et qui permet de déterminer la fréquence de rotation de la barre dans une galaxie, a été utilisée sur ces données Hα et s'est révélée également efficace avec la composante de gaz ionisé. Enfin tous les éléments précédents ont permis d'étudier, parmi les galaxies de l'échantillon BHαBAR, des éléments clés de leur évolution - résonances des orbites, fréquences de rotation des barres, ondes stationnaires multiples,. . . - qui permettront, grâce aux modèles N-corps+SPH développés en parallèle, de déterminer beaucoup plus précisément la masse de galaxies spirales barrées