Thèse soutenue

Marchés financiers et croissance économique dans les pays de Sud-Est asiatique : un modèle économétrique

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Auteur / Autrice : Aymane Chiha
Direction : François Morin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Toulouse 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans ce travail de recherche, nous présentons un certain nombre de résultats empiriques concernant l'articulation entre le développement des marchés financiers et le taux de croissance des économies des pays émergents d'Asie du Sud-Est. Nous soutenons la thèse selon laquelle l'existence d'un marché financier dans un pays émergent peut dans certaines conditions être considérée comme une source de la croissance économique. Nous montrons que les marchés financiers grâce à leur forte croissance et à leurs rendements élevés peuvent favoriser la croissance économique en assurant une meilleure adéquation de l'épargne à l'investissement, ainsi qu'en identifiant et diversifiant les risques de liquidité. Ceci profite non seulement aux investisseurs nationaux et internationaux mais aussi à l'ensemble de l'économie. Nous soulignons que l'ouverture des marchés financiers aux investissements étrangers constitue, pour les pays émergents, une grande opportunité. Les économies de ces pays ont énormément besoin de ces flux de capitaux. Cependant, la taille ainsi que la nature de ces flux de capitaux et la rapidité à pénétrer les systèmes économiques peuvent causer certains problèmes au niveau de la gestion macroéconomique et des effets déstabilisateurs. Les variables utilisées pour notre étude empiriques sont: IDE, investissement de portefeuille, flux de capitaux privés, capitalisation boursière, niveau de liquidité et le nombre de sociétés cotées. La crise financière asiatique rappelle de façon particulièrement spectaculaire que les pays qui s'ouvrent aux entrées de capitaux deviennent, en cas de retournement de la confiance des investisseurs, vulnérables à des sorties massives de capitaux; ce qui risque d'entraîner une forte dépréciation de leur monnaie, une déstabilisation de leur système financier et une sérieuse dégradation de leurs résultats économiques. Les crises financières sont, malgré tout, inévitables. Il est, toutefois, possible d'en réduire la fréquence et la gravité. La prévention des crises est, dès lors, une priorité.