Turma-Vengeance : un mouvement de résistance apolitique en zone Nord (1940-1946)
Auteur / Autrice : | Sophie Bertrand-Chaud |
Direction : | Michel Depeyre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences humaines. Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne |
Résumé
Turma-Vengeance est fondé, dès janvier 1941 par Victor Dupont, Raymond Chanel et François Wetterwald. Trois réseaux sont élaborés : l'évasion, le renseignement et l'action. L'évasion est le premier mis en place par Raymond Chanel, dans la Nièvre, qui associe au groupe Vengeance, des agents de l'armée des volontaires. Victor Dupont crée divers sous réseaux répartis dans toute la zone Nord. En Novembre 1942, après l'invasion allemande de toute la zone Sud, Victor Dupont se rapproche avec Ceux de la Libération afin de conserver une liaison avec les Alliés. Passy baptise le réseau de renseignement, Turma. En 1943, Victor Dupont et François Wetterwald réussissent à étendre les Corps Francs sur neuf régions de la zone Nord. Des groupes d'action se forment dont la Section Spéciale. Associé à Libre Patrie, à Libération et la Confrérie Notre Dame, ils établissent des liaisons jusqu'en Belgique. Les arrestations de la fin de l'année 1943 et celles du début 1944 mettent fin à Turma. Grâce à la formation de cadres, dans son école de Cerisy Belle Etoile et au Comité d'Honneur secret, Vengeance se relève. Appréciés par les S. A. S. Britanniques, pour leur fonctionnement paramilitaire, les troupes de Vengeance intégrées au F. F. I. , sont efficaces dans les batailles de la Libération de la France. Apolitiques, elles se hâteront en 1945 et 1946 de se détacher de C. D. L. L. Revenus des camps de concentration les fondateurs s'attèlent à faire reconnaitre leur mouvement et créent une Amicale regroupant les anciens de Turma-Vengeance.