Auteur / Autrice : | Michèle Bussières |
Direction : | Stephen Morrison |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anglais |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Poitiers. UFR Langues et Littératures (1970-....) - Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (Poitiers ; 1953-....) |
Mots clés
Résumé
Le manuscrit British Library Cotton Julius E. Vii, du début du onzième siècle, contient surtout des hagiographies adaptées en vieil-anglais par Ælfric. Notre but est de définir, à l'aide de ce que nous pouvons apprendre sur la façon dont le recueil a été composé et copié, l'intérêt qu'il pouvait avoir auprès de ses lecteurs. Nous cherchons d'abord les principes qui ont guidé la sélection des textes: la comparaison avec un échantillonnage de légendiers latins fait ressortir l'originalité de certains choix ælfriciens. Dans la deuxième partie, consacrée à l'écriture et à l'orthographe, nous tentons de deviner dans quelles circonstances les quatre textes non-ælfriciens ont été ajoutés et discutons de l'existence d'un troisième copiste. La dernière partie dégage les thèmes dominants du recueil. En conclusion, nous essayons d'évaluer le succès du recueil ælfricien et de comprendre si la présence des textes non-ælfriciens indique une volonté de renouvellement de l'hagiographie traditionnelle