Le déficit des systèmes démocratiques africains : le cas du Mali
Auteur / Autrice : | Daouda Kamara |
Direction : | François-Paul Blanc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La ''nouvelle démocratisation'' en Afrique qui date des 90 n'a permis aucun changement politique en profondeur. Les guerres civiles, en passant par les coups d'états, aux régressions sont des désastres à cause desquels certains pays n'existent que de par leur nom. Sans tirer le bilan hâtif de ce processus, notre constat frôle pourtant le pessimisme. Quelles sont les causes de ces imperfections démocratiques ? Quel but a-t-on assigné à la nouvelle démocratisation, sont autant de questions que nous nous sommes posés. Evoquer le cas du Mali nous permet de spécifier les faillites politiques en Afrique mais nous amène de traiter de l'évolution politique de ce pays. Cette évolution nous importe à trois titres ; premièrement et contrairement à la plupart des autres pays d'Afrique, à son accession à l'indépendance, il n'a pas connu une constitution fermée et orientée vers le monopartisme ; deuxièmement, le coup de force militaire de 1968, était un régime populaire et légitime ; troisièmement, la troisième république est issue d'une révolution populaire, ce qui crée ou a créée d'énormes espoirs. Quelles garanties démocratiques offrait le régime de 1960 ? Quelles ont été les répercussions politiques de sa faillite ? Quelles sont les causes des grands désespoirs politiques malgré la république et la consécration des droits et libertés ? Apporter des réponses à ces questions constitue la grande problématique de ce travail.