Teoría y práctica de la metanarrativa y del ''metacuento'' : el caso del cuento venezolano (José Balza y Ednodio Quintero)
Auteur / Autrice : | María Nieve Araujo |
Direction : | Daniel Meyran |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes ibériques et latino-américaines |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Résumé
Il s'agit d'un travail de réflexion théorique sur un des modes d'existence de la narration de fiction : la métanarration, et plus spécifiquement d'un sub-genre narratif : le ''métaconte''. A partir d'une perspective générale, on s'interesse aux notions de ''narrativité'', de ''mise en abyme'', de ''contestation du récit'' et de ''narcissisme narratif'', tel comme elles ont été étudiées par les théoriciens Paul Ricoeur, Lucien Dällenbach, Jean Ricardou et Linda Hutcheon, parmi d'autres. A travers les trois dernières notions, le théorie littéraire a tenté d'expliquer les mécanismes de fonctionnement d'un type de récit qui a comme sujet et argument, ''la dramatisation de son propre fonctionnement''. On parle du ''méta-récit'', dont le ''métaconte'' constitue une de ses formes de matérialisation. Cette réflexion est suivie d'une pratique d'interprétation et d'analyse de quelques textes du récit hispano-américain, parmi lesquels se détachent les contes ''Un hombre muerto a puntapiés'' de Pablo Palacio, ''Continuidad de los parques'' de Julio Cortázar et ''El librero'' de Julio Garmendia. Dans le contexte de la littérature vénézuélienne, on fait référence aux décades de 1960 à 1980, où il faut mentionner les écrivains Salvador Garmendia, Adriano González León, Luis Britto García, José Balza et Ednodio Quintero, entre autres. La dernière partie du travail est dédiée à l'étude de deux ouvrages : ''La mujer de espaldas'' (1980) et ''Volveré con mis perros'' (1975), de Balza et Quintero, respectivement. L'originalité de notre recherche est située dans le fait de montrer la manière dont les mécanismes d'auto-représentation du discours se présentent dans le récit court.