Le droit international de l'environnement face au nouveau désordre mondial : un droit de cohésion des Etats au service du développement durable
Auteur / Autrice : | Mohamed Benkhalifa |
Direction : | François-Paul Blanc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans une démarche d'analyse des pratiques juridiques internationales ; et plus particulièrement autour d'une réflexion contributive consacrée au principe 27 de la ''déclaration de Rio de Janeiro'' de 1992, l'approche heuristique que nous préconisons tente, d'une part, de montrer que le développement ne peut être soutenu dans sa quête de durabilité, par le droit international, avec efficacité, si ce dernier ne s'attache pas, au niveau de sa codification, à s'édifier en s'appuyant, au préalable et de façon effective, sur un processus de mise en place de mécanismes de concertation pertinentes et cohérentes. Cette vision faisant corps avec l'esprit du droit international de l'environnement (DIE), celui-ci représente, à cet egard, une source d'inspiration idoine et novatrice. Et d'autre part, d'établir que ce droit de précaution, alliant unité et diversité, est un droit d'unification et de cohésion inter-etatique ; celle-ci étant un serieux préalable pour un véritable ''''partenariat mondial'' soucieux du developpement durable. Et qu'ainsi, dans une configuration de ''diplomatie environnementale'', intrinséquement conforme à ses principes, le DIE peut s'affirmer, objectivement, comme un des freins potentiels aux causes marquantes de la fracture Nord-Sud.