Thèse soutenue

Rôle de la mobilité du rachis dans le maintien de l'équilibre postural : sujets sains et sujets lombalgiques

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Auteur / Autrice : Alain Hamaoui
Direction : Serge Le Bozec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Biomécanique
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Le but de ce travail a été d'évaluer le rôle de la mobilité rachidienne dans le maintien de l'équilibre postural chez le sujet sain et chez le lombalgique, à partir de trois études distinctes. La première étude a évalué les déplacements du centre des pressions (CP) et les mouvements respiratoires au cours d'efforts de poussée manuels sub-maximum, en posture assisse. La mobilité lombo-pelvienne a été modulée par l'utilisation de deux niveaux de surface d'assise. Les résultats ont montré que la diminution de mobilité du rachis lombo-pelvien augmentait la composante respiratoire des déplacements du CP, suggérant que cette région avait un rôle clé dans la compensation de la perturbation respiratoire à la posture. La deuxième étude a analysé les déplacements du CP et les mouvements respiratoires en posture debout chez dix sujets lombalgiques et chez dix sujets sains, en condition de respiration normale lente et rapide. Chez les sujets lombalgiques, la stabilité posturale s'est révélée davantage perturbée par une augmentation de la fréquence respiratoire. Il en a été déduit que la respiration perturbe davantage la posture dans la lombalgie chronique. La troisième étude a évalué les déplacements du CP en posture debout, et les amplitudes articulaires dorso-lombaires, chez dix sujets lombalgiques et chez dix sujets sains. Chez les sujets lombalgiques, l'augmentation significative des déplacements du CP n'a présenté aucune corrélation avec la faible diminution de la mobilité dorso-lombaire. Il en a été déduit que l'augmentation des oscillations posturales dans la lombalgie chronique n'est pas due à une diminution des amplitudes articulaires rachidiennes.