Thèse soutenue

Analyse des composants dynamiques de la zone de transition et de la basse couronne

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Auteur / Autrice : Rym Ben El Hadj
Direction : Alan Gabriel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique des plasmas
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Dans la zone de transition solaire plusieurs modèles ont supposé l'existence de petites boucles qui seraient responsables du chauffage. On s'est penché pendant cette thèse sur ces petites boucles, pour mieux les caractériser, et évaluer le rôle qu'ils jouent dans le chauffage de la couronne. On s'est interessé aux mesures d'émission différentielle (DEM) puisque c'est à partir de ces calculs qu'on a pu constater qu'il y a un déficit de plasma qui pourrait être expliqué par les petites boucles. En effet, les DEM dérivées à partir d'observations et celles calculées à partir d'une modélisation théorique présentent une différence pour les basses températures qui peut être expliqué par l'existence de ces boucles. Une partie de ce travail, consiste à séparer le réseau et les cellules vu leur différentes caractéristiques physiques qui fait qu'il est important d'analyser chaque partie à part. La mesure d'émission typique d'une boucle de taille typique égale à 8 arcsecondes est de 1,3 1025 cm -5 pour le Soleil calme ce qui fait qu'une dizaine de boucles seraient suffisantes pour combler la différence entre les DEM observé et théorique. L'origine de l'accélération du vent solaire dans les trous coronaux est aussi probablement liée à celle du chauffage coronal, ce qui fait qu'on s'est interessé aux caractéristiques du plasma au-delà du limbe. Pour effectuer cette analyse on a modélisé les densités ioniques du fer puis ses intensités pour pouvoir comparer avec les observations publiées par David et al. , 1998. Notre modélisation confirme donc que la température décroît à partir de 1,17 rayon solaire et ne peut pas croître, sinon on obtient des valeurs aberrantes d'intensités.