Croire en Dieu, croire au Diable : l'impossible liberté chez Berkeley
Auteur / Autrice : | Axelle Martin |
Direction : | Geneviève Brykman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche porte sur l'oeuvre de George BERKELEY, auteur irlandais (1685-1759). Elle a pour but de montrer que Berkeley, en tentant d'invalider la notion de substance matérielle, grâce à son système, l'immatérialisme, découvre la liberté humaine comme problématique, et notre thèse montre que cette liberté, pour des raisons internes à son système, s'avère être une liberté impossible. En effet, Berkeley est contraint d'affirmer la liberté humaine, pour sauver Dieu du mal, et en faire l'homme responsable. Parallèlement, il affirme que nous devons, pour connaître la loi divine et lui obéir, l'apprendre selon un modèle linguistique qui introduit la notion de temps et d'erreur d'interprétation. Mais cette liberté, découvrant dans l'erreur son pouvoir de création et d'autonomie, va nous permettre paradoxalement de réaliser sur terre l'œuvre du Diable. Tout le travail de Berkeley consiste donc à produire la notion paradoxale de ''liberté à un seul choix''.