Le souverain bien chez Kant : de l'espérance à l'histoire
Auteur / Autrice : | Laurent Gallois |
Direction : | Didier Deleule |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Résumé
Le souverain bien occupe une place chez Kant débordant amplement celle généralement reconnue dans le seconde critique. Il endosse en effet, dès son émergence dans l'oeuvre systématique publiée (dans la première critique), une fonction critique l'établissant en une cohérence et une unité dont il ne se démarque pas dans toute la philosophie ultérieure de Kant, et permettant de relire celle-ci comme une pensée n'ayant rien à voir avec une morale de la bonne intention et (ou) la rigidité du formalisme. Ceci se discerne d'ailleurs à partir de toute attention portée par Kant à l'espérance de l'homme comme tâche de la raison et au politique, comme lieu où se traite la question d'une raison qui influencerait la totalité de la vie de l'homme et qui imprimerait sa marque dans le monde sensible par le souverain bien (avec la paix perpétuelle), celui ci s'y inscrivant par liberté : l'histoire, par la forme du récit, permettant de saisir et de (re)présenter sa réalisation effective.