L'enseignement secondaire des jeunes filles à Paris de 1880 à 1938
Auteur / Autrice : | Géraldine Vales Le Guennec |
Direction : | Claude Lelièvre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Jury : | Président / Présidente : Nicole Mosconi |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Lelièvre, Nicole Mosconi, Bruno Poucet |
Mots clés
Résumé
La thèse est articulée autour de deux axes : d'une part l'enseignement secondaire des jeunes filles à Paris est étudié comme ayant un caractère spécifique en ce qui concerne son financement, et par conséquent, la nature de ses établissements. L'application de la loi Camille Sée du 21 décembre 1881, dans la capitale, révèle un désaaccord entre le conseil municipal de Paris, composé de républicains radicaux et autonomistes, et les républicains opportunistes du gouvernement, sur le contrôle de la nouvelle institution. Les cinq premiers lycées parisiens de jeunes filles, (Fénelon, Racine, Molière, Lamartine et Victor Hugo) sont crées à la seule charge de l'Etat, entre 1883 et 1895,. D'autre part l'enseignement secondaire féminin entre, à partir de 1905, dans une période de mutations qui se traduit notamment par la réorientation des études en vue de la préparation au baccalauréat. Paris est choisi comme laboratoire d'études pour mesurer les enjeux de cette évolution et pour appréhender les raisons qui vont amener à la réforme de 1924, assimiliant les enseignements secondaires féminin et masculin. A travers l'exemple de la capitale également, sont étudiées les conditions d'application de la réforme Léon Bérard dans les lycées féminins, ainsi que les résultats de cette assimilation et le nouveau visage de l'enseignement secondaire féminin.