La mésentente cordiale franco-britannique : la deuxième tentative d'adhésion britannique au Marché commun à l'épreuve du veto français (octobre 1964-avril 1969)
Auteur / Autrice : | Hélène Plisson |
Direction : | Jean-Paul Bled |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Résumé
En 1963, le Général de Gaulle rejette la première candidature du Royaume-Uni au Marché commun, et les relations franco-britanniques s'en trouvent très affectées. L'arrivée du gouvernement de Harold Wilson, en octobre 1964, améliore ces relations, puisque les Travaillistes ne souhaitent pas déposer de nouvelle candidature à la CEE. Mais les nécessités économiques et politiques poussent à nouveau le Royaume-Uni vers l'Europe. A partir d'octobre 1966, Londres cherche à connaître les conditions d'une adhésion. En dépit de réticences du gouvernement français, Harold Wilson dépose une nouvelle demande en mai 1967. La Grande-Bretagne tente ensuite, sans y parvenir, de forcer la main à Paris. Ce n'est qu'avec le départ du pouvoir du Général de Gaulle, en avril 1969, et l'ouverture de négociations d'adhésion, que les relations franco-britanniques se normalisent.